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« Pour espérer retrouver notre place sur le marché mondial du blé, nous devrons nous y positionner dès juillet »

17/02/2017
Marianne Roumégoux
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La récolte française de blé tendre, avec des volumes en baisse et des qualités atypiques, ne réserve qu’un disponible exportable limité cette année. Cela a rebattu les cartes sur le marché mondial. Faut-il craindre des conséquences en termes d’activité sur les prochaines campagnes ?

 

François Gâtel, directeur de France Export Céréales, qui tiendra son rendez-vous annuel le 22 mars à Paris : Certains clients des pays tiers, comme l’Algérie, ont pour habitude d’acheter beaucoup de blé d’origine française et de compléter leurs approvisionnements auprès d’autres fournisseurs. (…) Si la récolte française s’avère dans la norme et que l’on est au prix, l’origine devrait retrouver sa place en 2017/2018. (…) Mais il ne faut pas attendre la seconde partie de campagne pour se réveiller ! Si nous voulons revenir dans la course, nous devons nous remettre en position de visibilité, dès juillet.

Jean-Pierre Langlois-Berthelot, président de FEC : Les utilisateurs d’Afrique sub-saharienne, comme le Sénégal, le Cameroun ou la Côte d’Ivoire ont coutume de se couvrir à 80, voire 90%, en blés français. Cette année, les clients, qui sont des industriels, ont goûté aux blés russes en complément des volumes canadiens et français, tombés à moins de 30% de leurs approvisionnements. Et cela en incorporant beaucoup d’ingrédients, les sociétés spécialisées les ayant accompagnés. Les meuniers ont dû s’adapter à ces nouveaux blés. Mais auront-ils envie de faire l’effort de revenir en arrière ?

“Les utilisateurs d’Afrique sub-saharienne ont dû s’adapter à des blés d’autres origines. Feront-ils l’effort de revenir en arrière ?”

Nos responsables de bureaux, Roland Guiragossian et Yann Lebeau témoigneront, lors de notre journée Export, des réactions des différents importateurs face à cette nouvelle donne, certes ponctuelle, mais qui peut avoir des conséquences sur les campagnes à venir. Edouard Navarre, de la société Eurogerm, complétera ces retours du terrain avec un témoignage de fournisseur d’ingrédients. Cela permettra de mieux se projeter vers 2017/2018, pour essayer de conserver nos parts de marché.

Extrait de la grande interview à retrouver dans l’édition n°201 d’Industries des céréales.

 

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1 commentaire

Par Anonymous - April 17, 2017 08:25
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