L’essor du marché des protéines végétales se confirme en France, reflétant le souhait des Français de diversifier leurs sources de protéines. En 2019, il “pourrait atteindre les 10Md€”, contre 6,9Md€ en 2013, comme l’a rappelé Marie-Laure Empinet, présidente du GEPV (Groupement d’étude et de promotion des protéines végétales) qui a présenté sa nouvelle étude de référencement le 25 juin.
Plus de 5.400 produits sont ainsi enregistrés cette année dans les réseaux de distribution. Un chiffre 20 fois plus élevé qu’il y a trente ans, époque des premiers relevés statistiques en la matière.
17% de l’offre est en BVP
L’offre d’aliments contenant des protéines végétales diffuse dans tous les rayons, dont 17% en Boulangerie-viennoiserie-pâtisserie, 18% en épicerie sucrée et 11% dans celle salée.
C’est au rayon traiteur (22% des références) que le mouvement est le plus marqué avec une progression des produits végétariens ou vegan. Cela traduit la progression du flexitarisme dans la population, relève Hubert Bocquelet, délégué général du GEPV. En 2017, un ménage sur trois déclarait en être adpete. Et cette tendance “ne cesse de prendre de l’ampleur”, assure-t-il.
Des sources qui se diversifient
Le blé et le soja restent en tête du podium des sources de protéines utilisées, suivies du pois qui effectue une percée en étant intégré aux recettes de 478 produits, contre seulement 42 en 2001. Cela illustre la volonté des Français d’une diversification des protéines végétales “toutes complémentaires”, précise le GEPV. Les fève et lupin entrent également dans certaines formulations.
Bonus: Infographie Le pourquoi/comment des Protéines végétales (publiée dans Industries des Céréales n°209)
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