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La collaboration autour de Living Lab des grandes cultures formalisée

03/03/2017
M. R.
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Les sept partenaires* du 1er Laboratoire d’Innovation Territorial grandes cultures basé en Auvergne ont officiellement entériné leur collaboration au Sia, en co-signant, le 1er mars, un contrat de consortium en présence de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture. Une cinquantaine de pistes, pensées dans une logique d’agro-écologie, ont été recueillies suite à l’appel à idées pilotes lancé en décembre dernier. Sur cette base, de premiers projets devraient être « déployés d’ici la fin de l’année », assure un communiqué.

Une réflexion ouverte au maximum

C’est Céréales Vallée qui s’est vu confier, au printemps 2016, le privilège de créer et animer ce LIT, initiative impulsée par l’Etat dans le cadre du plan “Agriculture – Innovation 2025”. Mais de quoi s’agit-il exactement ? C’est un laboratoire vivant exploité dans une logique collaborative pour accélérer la mise en place d’innovations agricoles. 200.000 hectares de la zone Limagne-Val d’Allier vont ainsi servir à concevoir, évaluer puis diffuser des solutions identifiées. « Une fois démontrées, les technologies d’intérêt pourront être dupliquées ailleurs sur le territoire », précise Tania Rougier, animatrice Projets du pôle de compétitivité.

Cet outil, porté par la coopérative Limagrain, associe à la réflexion et aux essais, les agriculteurs, qui sont au centre du dispositif, mais aussi des entreprises, grands groupes et PME utilisateurs concernés du territoire, des startups, des acteurs de la recherche, du développement, de la formation, du territoire, des associations ou encore des citoyens. Désormais organisés « au sein de groupes de réflexion, ils construisent ensemble une infrastructure numérique qui permettra à terme la constitution d’un entrepôt de données environnementales ouvert aux porteurs de projets », précise le document.

Pas d’idées préconçues

Baisse des intrants, maîtrise de l’eau, adaptation aux conditions climatiques, diversification des cultures, et leur valorisation alimentaire ou non alimentaire,… L’appel à idées, lancé fin 2016, avait laissé ouvert le champ des axes à creuser. Une cinquantaine de pistes ont émergé. Evaluées par les partenaires avant d’être annoncées, elles devraient aboutir à de premiers déploiements, fin 2017.

Dans cette même logique, un LIT consacré à l’amélioration des conditions d’élevage et du quotidien des éleveurs est en cours de structuration. Un protocole entre les acteurs des filières agricoles et agroalimentaire bretons, normands et ligériens a en effet été signé en ce sens, le 1er mars au Sia. Baptisé  “Ouest Territoires d’Elevage”, il entend tester « des démarches innovantes, créatrices de valeur pour les filières animales », avec pour objectifs d’« assurer une juste rémunération aux éleveurs » en plus de conditions d’élevages des animaux satisfaisantes pour le consommateur, précise un communiqué de l’Inra.


(*): Le Comité d’orientation stratégique s’est mis en place. Il se compose à ce jour de la coopérative Limagrain, Céréales Vallée, l’INRA, l’IRSTEA, ARVALIS - Institut du végétal, de la Chambre régionale d’agriculture Auvergne-Rhône-Alpes et VetAgro Sup. Son succès conduirait à dupliquer le modèle dans d’autres régions.

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