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Les rendements du blé tendre ont augmenté considérablement en France depuis 1950, passant de 18 q/ha à 46 q/ha en 1973, grâce à la création de variétés plus productives, grâce à une préparation plus soignée des terres et à une exécution plus rationnelle des semailles, grâce à la lutte efficace contre les parasites et les plantes adventices et grâce à l'emploi de fumures plus copieuses et mieux réparties au cours du cycle de développement de la céréale. Parmi ces techniques de production, l'augmentation des quantités d'engrais azotés apportées aux cultures de blé et la mise au point des modalités d'apport ont joué un rôle prépondérant en permettant d'augmenter le potentiel de production de nos sols et d'exploiter au maximum la productivité des variétés améliorées. Cette action de la fumure azotée sur le rendement s'accompagne d'une modification de la composition biochimique du grain qui influe sur la qualité de celui-ci. Aussi, allons-nous rappeler les relations entre la fumure azotée et le rendement. Ensuite, nous développerons les conséquences de l'apport de fumures azotées et des modalités d'application sur la qualité du grain.

Article complet à lire dans le bulletin EFM numéro 268, page(s) 189-195, référence 268/189.