Pour Halloween, les sorcières s’invitent dans nos rues, balais en main et chat noir sur l’épaule.
Mais derrière ces symboles familiers se cache une histoire bien réelle, où superstitions, agriculture et épidémies se sont longtemps entremêlées.
Au Moyen Âge, la « sorcière » n’était souvent qu’une femme de savoir, ce qui la rendait relativement indépendante. Herboriste ou guérisseuse, elle connaissait les vertus des plantes et le calendrier lunaire. Dans les campagnes, on la consultait pour soigner hommes, bêtes et blés. Mais cette proximité avec la nature, alliée à sa marginalité, la rendait suspecte lorsque la peur s’installait.