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Label Agri-Ethique : toujours plus de durabilité !

02/12/2019
Marianne Roumégoux
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Créé en 2013 sur la filière Blé-farine-pain, en réponse notamment à la volatilité des prix des céréales, le label Agri-éthique, pionnier du commerce équitable français, a fait ses preuves et du chemin. Sur la récolte de blé 2019, ce sont 70.000 t qui sont commercialisées selon les conditions Agri-Ethique. 19 moulins, 9 industriels ainsi que 603 boulangeries et pizzerias, y sont engagés. Aujourd’hui, le label se décline aussi sur d’autres filières et notamment du sarrazin, des œufs, du lait ou encore du porc et des légumes secs ! Et d’autres devraient suivre sous peu comme l’a annoncé son directeur général, Ludovic Brindejonc, à l’occasion de ses 5es rencontres. En tout, le label concerne désormais 162 références alimentaires.

« 70.000t de blé commercialisées dans le cadre du label Agri-Ethique »

Le commerce équitable comme socle

Le label Agri-Ethique porte, pour rappel, sur l’établissement d’accords tripartites entre les différents acteurs d’une même filière en vue « d’établir des relations commerciales équilibrées » en garantissant les prix sur trois ans au minimum. Sur cette base c’est aussi le revenu des autres maillons signataires qui est sécurisé sur les productions concernées. Un moyen d’apporter à chaque acteur « la confiance pour investir » et ainsi « stabiliser, directement ou indirectement, les emplois », mettent en avant les représentants du label. Par son acte d’achat, le consommateur qui choisit un produit portant le logo Agri-éthique « devient acteur du commerce équitable ».

 

Consolidation du pilier environnemental

Depuis ses débuts, le label a surtout mis en avant sa dimension économique, mais il s’inscrit plus largement dans une démarche de développement durable propre au commerce équitable. Une approche qu’Agri-Ethique entend désormais renforcer. « Nous concentrons nos efforts auprès des agriculteurs et éleveurs français en les accompagnant dans la gestion de nouvelles pratiques agricoles innovantes pour l’environnement et le bien-être animal. » Les coopératives adhérentes sont incitées à définir « des projets collectifs au niveau de leurs territoires. Nous les invitons à fixer des objectifs, les mesures à mettre en place et les indicateurs pour mesurer leurs progrès. » Toutefois, nous ne voulons pas que les opérateurs les subissent mais plutôt qu’ils s’inscrivent dans une démarche de progrès, insiste Ludovic Brindejonc.

Retrouvez l’article dans son intégralité dans la prochaine édition du magazine Industries des céréales

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