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Il est assez symptomatique de constater que le problème de la définition de la qualité du blé est un de ceux sur lesquels se manifeste encore une certaine difficulté de compréhension entre les producteurs et les utilisateurs ; cela tient sans doute à la complexité du problème. Aussi nous a-t-il paru de quelque intérêt d’essayer de faire le point de la manière dont la définition de la qualité est traitée dans les contrats commerciaux et de tenter d’en déduire quelques axes de réflexion pour une politique de la qualité.Schématiquement, tout en sachant qu’il peut y avoir interaction entre les deux, on peut classer les spécifications qualitatives en deux groupes :• la valeur technologique, qui traduit l’aptitude d’un blé à l’usage auquel on le destine : panification française, pains en moule, biscuits, etc. Cette valeur technologique est elle-même fonction de plusieurs éléments : variété, terroir, climat, maturité, état sanitaire des grains, etc.• la qualité que l’on pourrait appeler « quantitative », c’est-à-dire le rendement industriel d’un lot déterminé, elle-même liée à différents facteurs : humidité, impuretés, densité, etc.C’est essentiellement au premier groupe de facteurs que nous nous intéressons, le second posant moins de problèmes du fait que les instruments de mesure sont connus et relativement simples.

Article complet à lire dans la revue Industrie des Céréales numéro 2, page(s) 03-05, référence 002/03.