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La filière blé de McDonald’s réaffirme son engagement à prix fixe sur trois ans

Mis à jour le 02/03/2016
02/03/2016
Marianne Roumégoux
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McDonald’s France et ses partenaires de la filière ont reconduit, le 1er mars au Salon international de l’agriculture, leur engagement pour une contractualisation pluriannuelle d’achats de blés de force pour les récoltes 2017 et 2018. Cet accord porte sur 17.000 t au prix de « 185 euro/t, auxquels s’ajoutent les primes Blé de force et celles liées au cahier des charge », explique Baptiste Brunello, manager Achat-Qualité de la célèbre enseigne de hamburgers. Un volume représentant près de 43% des besoins annuels en farine d’East Balt France pour produire les buns classiques de la marque. Le premier contrat, conclu en 2012, portait sur 8.500t, couvrant 25% des besoins en blés de force de l’indutriel de la boulangerie pour cette fabrication. « Nos fournisseurs et nous-même nous déconnectons ainsi du marché », se réjouit Baptiste Brunello. Avec un prix de blé affiché sur Euronext à 145 €/t actuellement, « selon les campagnes, nous payons plus ou moins que le prix de marché, mais chacun devrait s’y retrouver sur le long terme »

Les coopératives Scael et Bonneval Beauce et Perche nouvelles signataires

Les coopératives Scael et Bonneval Beauce et Perche, toute deux membres de Terris Union, intégreront ce contrat en 2017, rejoignant Valfrance, France Gâtinais Céréales et Axéréal. Côté meunerie, les Grands Moulins de Paris, les Grands Moulins de Strasbourg et Soufflet Meunerie figurent parmi les signataires. La totalité des petits pains ronds utilisés par McDonald’s valorise de la farine française. L’enseigne dit s’inscrire « dans une logique globale de contractualisation sur le long terme au sein des principales filières agricoles », mais pas forcément à prix fixe. 

Pourquoi ne pas pousser plus loin « cette démarche gagnant-gagnant » ? Compte tenu des outils de production, «nous devrions passer directement à 80% de nos approvisionnements de blés de force contractualisés à prix fixe », explique Chrystel Bogiraud, directrice Qualité – Région Europe d’East Balt France. « Les agriculteurs ne sont pas prêts à franchir le pas, ils préfèrent n’engager qu’une part de leur production et pas la totalité », poursuit Baptiste Brunello.

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