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L’échantillonnage des céréales et des produits céréaliers

01/03/2006
Guislaine VÉRON-DELOR, Stéphane ARDOLI
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Les réglementations européennes ont établi des protocoles d'échantillonnage pour certaines mycotoxines. Ces directives concernent les contrôles officiels mais l'application de protocoles trop différents entre les contrôles exercés par les pouvoirs publics et ceux pratiqués par les acteurs des filières céréalières d’une part, ou entre les acteurs céréaliers d’autre part, est source certaine de litiges. Il est également scientifiquement reconnu que l’échantillonnage représente une part prépondérante des erreurs d’estimation des teneurs en mycotoxines de lots contrôlés. En 2004, 2 types de plans d’échantillonnage ont été proposés par : 1) un groupe de travail IRTAC/AFNOR : écriture d’un protocole dit « normatif » qui pourrait être applicable dans le cadre de contrôles réglementaires mais qui soit moins lourd que les directives européennes actuelles. Ce protocole est proposé à la normalisation européenne dans le cadre de la commission céréales au CEN 338. 2) un groupe de travail IRTAC : écriture d’un protocole « de routine » destiné aux autocontrôles que doivent effectuer les acteurs des filières céréalières dans le cadre de l'engagement de leur responsabilité. Ces protocoles doivent, pour être validés scientifiquement, être testés de manière rigoureuse en conditions réelles de terrain (organismes stockeurs et de négoce, entreprises de semences et/ou de 1re transformation…). Des tests de terrain ont été organisés durant l’année 2005 dans différentes situations de grains statiques (silos, camions...) ou en mouvement. Ces tests ont permis d’estimer la variabilité des situations sur le terrain, les difficultés et les coûts induits par les échantillonnages dits « réglementaires » et ceux « normatifs » ou « de routine », ainsi que d’apprécier la valeur respective des 3 plans d’échantillonnage. Les résultats de cette étude devraient permettre d’harmoniser au niveau européen les procédures d’échantillonnage et ainsi permettre une diminution substantielle des risques de litiges entre clients et fournisseurs.

Article complet à lire dans la revue Industrie des Céréales numéro 146, page(s) 20, référence 146/20.

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