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Généralités sur les variétés de blé tendre cultivées en France

01/02/1968
M. SIMON
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L'agriculteur français, quelles que soient les spéculations qui orientent son activité, est plus ou moins producteur de céréales. Parmi celles-ci le blé occupe une place privilégiée justifiée par les progrès réalisés en matière de sélection et les données économiques de notre temps. Dans les temps passés, l'agriculteur cultivait du blé ou des souches de blé. De nos jours, cette notion est dépassée ; il sème, il récolte une variété de blé bien déterminée. Si elle lui donne satisfaction, il la ressèmera pendant de nombreuses années. Dans le cas contraire, il en « essayera » une autre. Il tient à connaître ses aptitudes et ses possibilités. Il veut savoir ce qu'il est en droit d'en attendre ou ce qu'il ne peut pas en escompter. Le choix d'une variété est devenu, pour lui, aussi essentiel que le choix d'un tracteur ou de tout autre outil et il considère que ce serait une faute grave de sa part de ne pas en connaître les caractéristiques agronomiques, car la trésorerie de son exploitation en dépend. Un exemple : un blé trop sensible au piétin-verse, placé dans une région où cette maladie sévit à l'état endémique, donnera certaines années des rendements beaucoup trop faibles pour assurer le bon équilibre financier de la ferme. À l'échelon du meunier ou du boulanger, cette notion de la variété a une toute aussi grande importance, ne serait-ce que sous l'angle qualitatif. Il en sera grandement fait état dans ce numéro, alors que dans cet article, le problème variétal sera surtout vu sous l'angle agronomique. Un premier tableau retrace les aptitudes principales des variétés les plus cultivées dans notre pays. (Seules, les variétés présentant plus de 350 hectares de multiplications de semences sous contrat déclarés au Groupement National Interprofessionnel des Semences - GNIS - ont été retenues.) Il est suivi d'un commentaire général assez succinct se rapportant à toute une série de variétés. L'inventaire ainsi dressé serait incomplet s'il n'était pas fait état des nouveautés. Ont été considérées comme nouveautés, les variétés inscrites au catalogue français en 1967, 1966, 1965 et 1964. À ce titre, leurs caractéristiques essentielles figurent dans un autre tableau. (Les nouveautés multipliées sur plus de 350 hectares ont été incluses dans le premier tableau et commentées dans le chapitre s'y rapportant.) Si le nombre d'hectares de semences sous contrat pour une variété ancienne peut donner une indication de son développement dans le pays, il n'en est pas de même pour une variété récemment inscrite au catalogue, car ce nombre d'hectares de semences sous contrat est forcément réduit. Il paraît préférable, pour essayer de se faire une opinion, de regarder dans quelles voies les sélectionneurs ont orienté leurs travaux. C'est l'objet de la deuxième partie de l'article qui est suivi d'une conclusion générale.

Article complet à lire dans le bulletin EFM numéro 223, page(s) 013-022, référence 223/013.

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