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Emplois de l'électrophorèse dans la filière « céréales », possibilités et limites actuelles

01/02/1981
Jean-Claude AUTRAN, Renée BERRIER, Marie-Françoise JEANJEAN, Philippe JOUDRIER, Karoly KOBREHEL
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La technique d’électrophorèse, naguère réservée à des laboratoires de recherche pure, est devenue un outil de routine à différents niveaux de la filière céréalière. Le principe de l’électrophorèse et celui des principales variantes (électrofocalisation, isotachophorèse, gradient de concentration, présence de SDS) est rappelé et la signification des diagrammes d’électrophorèse est discutée. Dans le cadre d’une sélection variétale fondée sur des critères biochimiques, l’intérêt et l’efficacité de l’électrophorèse de certaines protéines sont démontrés : résultats indépendants des facteurs agro-climatiques, approche de la composante purement génotypique de la qualité, déterminisme génétique simple, travail possible sur des micro quantités. Les travaux les plus significatifs en ce sens sont développés : sélection de blés durs de potentiel élevé de qualité culinaire grâce aux électrophorégrammes de gliadines (types 45 ou 42), possibilité de sélection de blés tendres de force boulangère élevée à partir d’électrophorégrammes de gliadines et gluténines, recherche de tests de sélection pour la valeur brassicole des orges à partir de diagrammes protéiques ou enzymatiques, marquage biochimique de gènes et de caractères agronomiques.Les possibilités et les limites de l’électrophorèse sont ensuite précisées au niveau de la production et de l’utilisation des céréales pour ce qui est de l’identification variétale et de l’appréciation de la qualité des lots de blé. Le potentiel élevé de l’électrophorèse des gliadines est confirmé et on fait le point sur l’évolution et le développement de cette méthode d’identification variétale : nouveaux supports, informations complémentaires à partir d’autres protéines, application à d’autres céréales. Par contre, l’appréciation directe par électrophorèse de la qualité d’un lot de grains (potentiel de la variété x passé de l’échantillon) ne semble pas possible par les techniques développées jusqu’ici et ne peut se concevoir que par l’intermédiaire d’une analyse de la composition variétale du lot.

Article complet à lire dans la revue Industrie des Céréales numéro 8, page(s) 03-19, référence 008/03.

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