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Économie d'énergie : insertion d'un tamiseur dans un diagramme de broyage

01/10/1981
Jean-Pierre MELCION
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L’énergie requise pour toute réduction de taille d’un matériau dépend :– de la nature du matériau lui-même et de sa structure ;– du principe de broyage mis en oeuvre et de la géométrie de la machine ;– de la gamme de taille de particules dans laquelle on se place.Pour un matériau donné, ce dernier facteur est fondamental : il intervient dans toutes les lois théoriques relatives à la fragmentation.L’énergie nécessaire à une même réduction relative de taille de particules augmente lorsque la taille de ces particules diminue : il est donc souhaitable de limiter la production de particules trop fines, coûteuse en énergie, génératrice d’une perte d’eau accrue et inutile technologiquement ou nutritionnellement.Une voie possible est de scinder un ensemble de particules issues d’un broyage grossier en fractions mieux définies granulométriquement qui peuvent être :– affectées en l’état à des utilisations diverses : aliment pour pondeuse, ou aliment pour porc ;– traitées à nouveau, dans des conditions identiques, ou sensiblement différentes.Appliquée à 3 matières premières courantes : orge, maïs, tourteau d’arachide, cette technique a permis d’accroître le débit horaire du poste broyage, et surtout de réduire l’énergie électrique consommée, par rapport à un broyage de référence, de 14 à 29 % dans nos conditions opératoires. La taille moyenne des particules tend à augmenter faiblement, l’hétérogénéité granulométrique est peu modifiée.

Article complet à lire dans la revue Industrie des Céréales numéro 12, page(s) 15-23, référence 012/15.

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