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Bureau Veritas accompagne les entreprises dans leur soif de différenciation

Mis à jour le 30/06/2015
29/06/2015
M. R.
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Dans une logique de différenciation de la concurrence, « nous constatons, depuis un peu plus d’un an, un engouement des opérateurs pour les démarches privées avec contrôles de conformité par un tiers, en particulier sur des thèmes du développement durable », confie Marjorie Deconinck chargée d’affaires Filières céréales chez Bureau Veritas. Mise en place des cahiers des charges, de plans de contrôle, identification des éléments sur lesquels les entités peuvent communiquer… « Nous nous engageons dans de la co-construction allant jusqu’à la réalisation des audits et la délivrance d’attestations de reconnaissance. » Celles-ci « donnent du crédit à leur démarche et à leur argumentation, notamment auprès du grand public », résume Emmanuel Audoin, chef de projet Agro-industries. 

Bureau Veritas « qui engage sa responsabilité » en cautionnant les discours des entreprises, s’est doté d’un comité qui étudie et valide chaque dossier, selon des  « règles de fonctionnement strictes élaborées sur la base de son expertise historique ». Au-delà de sa solidité, le projet doit aussi être singulier pour être retenu. Mise en avant de spécificités de savoir-faire, de valeurs, d’approvisionnements…. Le cahier des charges privé permet à une structure de communiquer sur ce qu’elle souhaite. La solution s’avère donc « personnalisable, souple et apporte de la réactivité. En effet, un dossier de reconnaissance peut être monté en quelques semaines ». La certification suppose quant à elle de respecter un référentiel, donc de rentrer dans un moule pour pouvoir faire valoir des éléments prédéfinis. Elle est de plus ouverte à qui le souhaite, quand les démarches privées peuvent être exclusives. 

Une tendance multi-sectorielle

Si plusieurs projets émergent sur les filières céréalières, ces démarches privées « diffusent dans tous les secteurs », témoigne Emmanuel Audoin. Les productions animales sont particulièrement demandeuses, notamment sur les questions de l’alimentation, du mode d’élevage, du non recours aux antibiotiques,… Rompues aux référentiels et audits répondant à des contraintes réglementaires, ces filières sont demandeuses de différenciation, susceptibles d’apporter de la valeur ajoutée. En difficulté économique et après avoir essuyé plusieurs crises d’image, elles cherchent « à communiquer de manière positive ».

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