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Note sur la valeur industrielle des différentes variétés des blés durs de culture algérienne

01/06/1956
M. ZOUBOVSKY
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Pour maintenir la constance qualitative des semoules et faciliter la tâche de l'Industrie Semoulière et celle des Organismes Stockeurs dans le classement des blés durs stockés, il serait très souhaitable de réduire au minimum le nombre des variétés de blés durs cultivés en Algérie, variétés souvent très différenciées quant à la teinte de l'enveloppe et de l'amande des grains. Le mélange des variétés claires et foncées compromet en effet l'homogénéité d'aspect des semoules, fait qui se traduit par des piqûres foncées sur un fond clair (ou inversement) et se répercute sur la qualité des pâtes alimentaires. Toutefois, les conditions de milieu étant très différentes en Algérie, les services compétents de l'Agriculture ont recherché quelles étaient les variétés les mieux adaptées aux différentes régions et, compte tenu du comportement de celles-ci, tenté d'établir par un choix judicieux des compensations susceptibles d'assurer des rendements moyens convenables. C'est dans cet esprit que souvent plusieurs variétés d'aptitudes agricoles opposées ont été préconisées pour une même zone de culture. Pour l'appréciation de la valeur industrielle des blés durs, le laboratoire, procède à l'examen physique des blés, recherche les anomalies possibles, grains chauffés, boutés, punaisés, dose l'acidité pour connaître l'état de conservation des grains. Ces diverses déterminations sont susceptibles d'apporter des renseignements d'une utilité indiscutable quand il s'agit d'avoir un aperçu sur la valeur industrielle d'un lot de blé dur isolé. Le problème est autrement délicat lorsqu'on cherche à déterminer les propriétés physico-chimiques spécifiques de chacune des variétés étudiées. En effet, la valeur de la plupart des caractéristiques précitées et notamment la teneur en cendres, la richesse en matières protéiques ou gluten, la qualité de ce dernier, le poids de l'hectolitre, sont subordonnés aux conditions climatiques et culturales dans lesquelles les blés se sont développés, donc très variables pour une même variété de blé.

Article complet à lire dans le bulletin EFM numéro 153, page(s) 121-124, référence 153/121.

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