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Blé tendre: de quoi fournir les clients traditionnels à l'export...

24/08/2018
M.R.
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Russie, Ukraine, UE, Etats-Unis, Australie accusent, entre autres, des baisses de production, en raison d’un recul des emblavements et du manque de précipitations auquel ces zones de productions majeures de blé tendre ont été confrontées. Les stocks de report à fin 2018/2019 sont dès lors attendus en forte baisse, à tout juste 51,5Mt, au plus bas depuis 2012/2013, pointe le cabinet de conseil Agritel. Les tonnages du côté de la mer noire reculeraient de 15% et la récolte de l’UE chuterait à 136,6Mt contre 151,7Mt en 2017.

Au total, l’offre des principaux pays exportateurs serait entamée de 27Mt. Une situation qui, potentiellement, devrait réserver plus de place aux blés d’origine hexagonale sur le marché international. Ce contexte est d’ailleurs de nature à y soutenir les cours. D’autant que des problèmes de qualité sont rapportés chez certains pays producteurs du  nord de l’UE. Mais les volumes disponibles en France étant eux aussi en baisse d’une année sur l’autre (autour de 35Mt selon ARVALIS et de 34,17 selon Agritel contre 36,6Mt en 2017), la France devrait tout de même voir ses exportations reculer en 2018/2019, à 16,2Mt souligne Agritel.

… mais “il sera difficile de conquérir de nouveaux marchés”

Les volumes disponibles, avec une qualité au rendez-vous selon les premiers retours, permettront bien d’alimenter les marchés traditionnels des blés français à l’export, et notamment les clients de l’UE, d’Afrique du Nord et sub-saharienne, confirme Michel Portier, son DG. Mais « nous ne pourrons pas conquérir de nouveaux marchés ».

 

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